vendredi 10 novembre 2017

COUP DE BAMBOU



Avouons-le, la défaite de la présidentielle nous a asséné un sérieux coup de bambou. Non seulement nous l'avons perdu, et mal perdu, en raison des palinodies d'un candidat qui avait caché bien des choses à tout le monde, mais aussi de la lâcheté de bien des "barons" de la "droite". Que dire d'un Estrosi ? D’un Juppé ? D’un Bertrand ? D’une Pécresse?

Jamais la pensée conservatrice n'a été aussi vive, inventive, subtile parmi les intellectuels avec des personnalités comme François-Xavier Bellamy, Eugénie Bastié, Alexandre Devecchio, Eric Zemmour, Jacques de Guillebon, Laetitia Strauch-Bonart, Mathieu Bock-Côté..., pour n'en citer que quelques-uns.

Mais, jamais le lien avec les formations politiques et les élus, qui permettrait la traduction concrète de cette pensée, n'a été aussi ténu!

Moralité : il nous faut vite oublier Fillon et tous ceux qui se sont ridiculisés dans cet épisode peu glorieux...pour tout reconstruire.

Et, cette fois, commençons par la base, les fondations, à savoir la pensée, la réflexion, les idées. Une deuxième étape sera la constitution d'un vivier d'acteurs loyaux, sûrs de leurs convictions et prêts à agir pour le pays. Sans ces deux préalables, toute nouvelle expérience de droite serait vouée à l'échec.

Parfois, la contemplation de la politique française incline au désespoir, mais « Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » (Guillaume d'Orange).

Nous continuons donc d'entreprendre : vous trouverez notre récente publication sur les promesses macroniennes en matière de contrôle de l'immigration sur Figarovox, dans un article intitulé "Contrôler l'immigration ? Chiche, Monsieur le Président !". Vous le trouverez grâce au lien suivant :
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/10/26/31001-20171026ARTFIG00279-controler-l-immigration-chiche-monsieur-le-president.php

Par ailleurs, le troisième et excellent numéro de L'Incorrect publie notre première Chronique du Léviathan, sur l’État vu de l'Intérieur. https://lincorrect.org/. Ce numéro est en ce moment en vente dans les kiosques.

Bonne lecture et continuez à nous joindre via le formulaire de contact!



vendredi 21 avril 2017



Le vote Fillon : le choix de la raison


Le Groupe Plessis est le pseudonyme d'un groupe de hauts fonctionnaires. Leur nom vient d'Armand Jean du Plessis, plus connu sous le nom de cardinal de Richelieu.

Nul doute que les électeurs ont été tentés, à l’occasion de cette présidentielle, de balayer une classe politique qui, globalement, ne les satisfait pas, nul doute que certains candidats ont su attirer leurs regards par des postures qui avaient l’apparence de la nouveauté : dimension technologique, hologramme et franchise calculée pour Mélenchon ; simulacre d’ouverture, jeunesse de l’état civil, impression de renouvellement pour Macron.
Mais la vertu d’une campagne électorale est aussi, par sa durée, de dessiller, de permettre de prendre conscience des réalités et, après avoir varié, hésité, maugréé, comme un peuple grognon tel que le nôtre sait le faire, de revenir à la raison.

Or qu’est-ce qu’un électeur raisonnable peut retenir des dernières semaines : que les médias, après avoir fait monter Macron au firmament, s’intéressent désormais au chaviste Mélenchon, dont le programme est un crypto gaucho-marxisme franchouillard qui représente une incroyable régression intellectuelle…et morale. Comme si le Mur de Berlin, les geôles cubaines, le totalitarisme communiste n’avaient pas existé.

L’électeur raisonnable aura aussi appris que, de son côté, Emmanuel Macron, formidablement habile et télégénique, est d’une vacuité politique effarante, tel un clone rajeuni de François Hollande. Un candidat qui ose dire qu’il n’y a pas de culture française ! Un candidat qui ose parler de crime contre l'humanité à propos de la colonisation, oubliant au passage que la France est le fruit d’une colonisation civilisatrice, celle de Rome ! Un candidat qui prétend incarner le renouvellement avec, autour de lui, tous les chevaux de retour de la vieille politique, les « faiseurs de roi » mitterrandiens à la Attali (1981, c’était il y a 36 ans !), Bayrou et son entourage qui ont su tuer la démocrate-chrétienne en France, des ex-chiraquiens perdus et en catalepsie politique, des futurs ex-socialistes en quête d’une assurance pour leurs mandats fragilisés par l’effondrement de leur parti…. Il est vrai que ce candidat a été adoubé par le Tout-Paris, l’establishment politico-médiatique qui prétend faire et défaire la politique en France et dont une belle brochette de représentants s’est montrée lors du meeting de Bercy. C’était donc cela la nouvelle façon de faire de la politique : de vieilles méthodes avec de vieux complices !

L’électeur raisonnable aura enfin appris que François Fillon n’a pas dévié de sa route malgré un pilonnage personnel qu’aucun autre candidat n’a jamais subi, évoquant les vrais sujets : l’immigration, l’identité française, la reconquête de l’autorité, la réduction de la dette, la modernisation de l’État, la lutte contre l’islamisme, le renouveau de l’Éducation nationale. Certes, il ne suffira pas que François Fillon soit élu pour que tous les problèmes trouvent une solution. Certes, la pression médiatique demeurera forte pour entraver son action dans tous les domaines précités : elle a bien réussi à partiellement inhiber un homme tel que Nicolas Sarkozy !

Mais on peut espérer que François Fillon a de la mémoire et qu’il sait n’avoir rien à attendre de ceux qui l’ont poussé au renoncement. On peut espérer qu’il saura s’appuyer sur ceux qui n’ont pas failli, sur ceux qui croient vraiment en la France, sans se compromettre dans les palinodies si françaises de « l’ouverture » à une gauche qui est en déroute au sein du peuple, ou même à un centre dont on a vu la faiblesse de conviction. On peut espérer qu’il ne décevra pas en restant fidèle au message de la primaire : une grande politique conservatrice est possible au service de la France, et elle est attendue.

On peut espérer que l’électeur raisonnable aura perçu tout cela et qu’au moment de placer son bulletin dans l’urne il aura pleinement conscience de sa responsabilité personnelle et collective : l’élection présidentielle, ce n’est pas se faire plaisir, ce n’est pas déverser sa bile en ânonnant le facile « tous pourris », ce n’est pas jouer à la roulette russe en confiant les clés du pays à des dinosaures mus par la haine ou à des opportunistes inexpérimentés et manipulateurs. 

L’élection présidentielle, c’est choisir un président capable, solide et porteur d’un vrai projet pour notre pays. À cette aune, le choix de dimanche prochain sera aisé !

mardi 7 février 2017

Chers lecteurs,
Notre article destiné à rappeler les enjeux de la prochaine présidentielle a suscité de très nombreux prises de contact de votre part.
Nous répondrons à tous et chacun...aussi rapidement que possible. Ne vous impatientez donc pas.
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lundi 6 février 2017



Aujourd’hui, publication de notre nouvel article sur FigaroVox relatif à François Fillon et à la nécessité de repartir de l'avant.
http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2017/02/06/31001-20170206ARTFIG00122-fillon-tenir-bon-face-a-la-tentative-de-putsch-mediatico-politique.php